5 septembre 2007
Son âme était de pierre
Son âme était de pierre
Son âme était de pierre
Et son ciel rougeoyait
De mille feux dévoreurs
De mille chimères cruelles
Le temps, en prière
Seul, se noyait
Le temps, empereur
Sable éternel
L’oiseau ne chanterait plus
Sur ses passions, il a plu
Des larmes de soupir
L’hombre s’est écarté
Laissant là sa nudité
Le vertige de son empire
Le souffle a-t-il encore de l’importance
Quand l’âme lourde n’est plus en partance
Bientôt, il faudra s’endormir
Dans l’océan de l’ordinaire
Et effacer la mire
Dans ce magma de chair
Aux rêves embryonnaires
Ordinaires
Hugo
Lyon
Septembre 2007
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