7 avril 2007
Au bord du vide
Au bord du vide
Assis au bord du vide
L’homme ressentait le chaos
Son visage était livide
Le froid glaçait ses os
Il scrutait les abysses
Pour quérir la lumière
Qui sèche les cicatrices
Qui exauce les prières
Il entrevoyait le Styx
Et ne voulait pas le voir
Il subissait le blitz
Et ne pouvait pas y croire
Il pensait sa vie
Tel un fatal serpent
Et les étapes franchies
Tels des soupirs s’échappant
Il s’imaginait en rêve
Dans un océan de chair
Nageant jusqu’à la grève
Fuyant la surenchère
Donnant de l’âme
Au passage d’années
Porté par la flamme
Lesté d’illusions damnées
Assis au bord du vide
L’homme buvait son chaos
Son visage s’était couvert de rides
Le néant envahissait ses os
Hugo
Lyon
Avril 2007
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